La température est une fonction croissante du degré d'agitation thermique des particules, atomes, molécules, ions... Plus il fait chaud, et plus les particules vibrent, s'agitent, se déplacent, se collisionnent et/ou deviennent désordonnées entre elles. Plus elles contiennent donc d'énergie. Le contraire est aussi vrai (agitation atomique --> augmente --> température) car la température résulte de l'énergie cinétique d'un ensemble de particules (masse ou volume) à l'échelle atomique. Par exemple, la température de l'air ambiant qu'on mesure avec un thermomètre, n'est qu'un calcul indirect de la chaleur lié au changement de volume du mercure liquide (masse volumique). On peut la ressentir physiologiquement de différentes manières selon les animaux ou les hommes. Cette chaleur dites "sensible" n'est là encore qu'un effet indirect à l'échelle des hommes (macroscopique), d'événements "énergétiques" et "électromagnétiques" qui se déroulent, à l'échelle des atomes (microscopique).
Il s'agit de la limite entre la troposphère dans laquelle nous vivons et la stratosphère situé au-dessus. La tropopause constitue la limite maximum en altitude, du développement vertical d'un nuage. La tropopause est loin d'être une limite toute plate ou rien ne se passe. Elle se modifie à tel point qu'il arrive même assez souvent qu'elle se referme sur elle-même (foliation de tropopause), voir parfois, à former une bulle d'air stratosphérique migrant dans la troposphère (air froid d'altitude). Ces "anomalies de tropopauses" comme on les appelle évoluent très rapidement en haute altitude et sont un élément très important de connaissance météorologique. Il est donc préférable d'utiliser les cartes d'anomalies de tropopause (voir carte 1.5PVU - schéma), que les cartes de pressions (+ connues) si on veut effectuer une analyse météorologique d'altitude (géostrophique).
Aves ces nouveaux concepts, il ne faut plus s'imaginer l’évolution du vent comme seul résultante de la densité de l'atmosphère ou de la la pression, même si les grands équilibres restent globalement respecté. Le problème c’est que l’évolution de l’atmosphère est issue des écarts à ces équilibres ! De plus, densité et pression sont des paramètres non conservatifs et qui sont difficiles à suivre, et donc s’envisagent beaucoup plus facilement, seulement comme une conséquence de l’évolution de la situation (on a longtemps mis avec les théories norvégiennes la pression comme source principale d’évolution alors que c'était très différent). En effet, il faut s'imaginer l'atmosphère comme un fluide ayant des variations de hauteur (tropopause) et des mouvements thermiques adiabatiques. La carte à 1.5PVU du début permet de nous l'imaginer.
La troposphère, couche atmosphérique dans laquelle nous vivons, est délimité ainsi en bas par le sol de l'écorce terrestre, et en haut par la tropopause. La troposphère est donc l'air que nous respirons chaque seconde.